Date : 1 juin 2020 - 5 juin 2020
Lieu : partout en ligne !
Du 1er au 5 juin, rejoignez-nous pour une semaine de rassemblement en ligne afin d’afficher nos banderolles et nos revendications pour un #SauvetageFéministe de la pandémie de COVID-19.
Trousse à outils pour les réseaux sociaux
Voici votre trousse à outils pour les réseaux sociaux qui contient des messages et visuels à partager et personnaliser durant cette semaine d’action.
Ouvrir la trousse à outils
Utiliser le modèle de visuel
En quoi consiste cette campagne ?
Nous observons un sursaut puissant des initiatives de solidarité communautaire à travers le monde et au sein de divers mouvements. A travers cette campagne, nous voulons soutenir et amplifier ces initiatives déjà portées actuellement par les communautés dans le monde pour survivre et transférer le pouvoir.
Nous imaginons une campagne qui adresse directement des demandes aux États en mobilisant nos communautés pour revendiquer nos besoins, ce que nous méritons, et ce pourquoi nous lutterons ensemble pour y arriver, tout en garantissant que nos priorités communes soient féministes et intersectionnelles.
Que va-t-il se passer pendant cette semaine d’action ?
La semaine d’action aura lieu complètement en ligne : prenez d’assaut vos réseaux sociaux, blogs, et toute autre plateforme où il vous sera possible de faire du bruit autour du mot clé #SauvetageFéministe (#FeministBailout en anglais)
Chaque jour, du 1er au 5 juin se centrera sur un thème particulier (ci-dessous). Chacun de ces thèmes mettant les réalités, les expériences et les visions féministes au coeur du continuum entre résistance et proposition, lutte et alternative.
Nous vous invitons à y ajouter vos propres slogans !
Thèmes de la semaine d’action
1er juin : Ressources et justice économique
2 juin : Corps, plaisir et bien-être
3 juin : Gouvernance, responsabilisation et justice
4 juin : Réalités digitales
5 juin : Planète et êtres vivants
Pourquoi avons-nous besoin d’un Sauvetage féministe ?
Les périodes de crise constituent des opportunités pour le changement, allant soit vers une recrudescence de l’autoritarisme et une redynamisation du capitalisme, soit vers une appropriation générale des ressources et des politiques publiques pour façonner nos vies et notre futur. Dans quelle direction allons-nous ? Cela requiert une action immédiate, stratégique et collective qui soit largement représentative et guidée par le féminisme.
La Covid-19 crée actuellement une crise financière qui impose au capitalisme de se renouveler.
Les grandes entreprises font déjà du lobby auprès des gouvernements pour des plans de sauvetage et de relance, comme en 2008. Pendant ce temps, les populations et notamment la classe ouvrière ainsi que les femmes et les personnes trans et non conformes de genre mettent en lumière les dégâts de la crise, de la perte d’emplois sans sécurité sociale, aux taux grimpants de violences domestiques sous confinement, au poids accru du travail de soins et des tâches domestiques. Les femmes sont majoritaires parmi les travailleurs·ses essentiel·le·s, détenant 1 emploi sur 3 désigné comme essentiel et représentent 78% des travailleurs·ses du secteur de la santé. Les strates d’inégalités en lien avec la race, l’ethnie, la classe et la validité ont un impact d’autant plus important.
Des millions de personnes sont en train de prendre conscience de ce que les féministes et les mouvements sociaux demandent depuis des décennies : des services publics et une juste répartition des ressources sont essentiels pour notre survie. La crise de la Covid-19 a révélé au niveau mondial comment la santé et les services essentiels ont été érodés et soumis à une privatisation violente à travers des politiques d’austérité et d’ajustement structurel néocolonial.
Nous avons besoin d’un changement de politique mondiale dès aujourd’hui et à long terme, nous faisant évoluer d’une privatisation à tout prix vers des systèmes fiscaux, commerciaux et de sauvetage qui soient justes au niveau mondial et qui permettent à tous les pays et à toutes les régions de remplir leurs responsabilités principales envers les peuples, dont l’apport de services essentiels. Et cela devra être GUIDÉ PAR LE FÉMINISME.
Les gouvernements sont censés représenter les peuples, pas être les gardiens des entreprises.
Quelles sont nos principales revendications ?
Lorsque nous disons « Sauver les gens - pas les entreprises », nous faisons référence aux femmes, aux personnes trans et diverses de genre qui maintiennent notre économie. Nous ne voulons plus faire comme si rien ne s’était passé. Il est temps de remettre au centre la santé et le bien-être de nos communautés.
Il est temps de sauver les travailleurs·ses domestiques, les travailleurs·ses du sexe, les travailleurs·ses sans papiers, les travailleurs·ses sous-payé·e·s et non rémunéré·e·s du secteur des soins, les travailleurs·ses migrant·e·s, les travailleurs·ses agricoles saisonnier·ère·s, et toutes les personnes qui soutiennent conjointement nos sociétés.
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