« Cette mise en valeur des résultats scolaires est néfaste, dans une optique de comparaison. Nous nous opposons à la mise en concurrence des écoles que ce palmarès encourage parce qu’elle crée de la ségrégation scolaire. Une problématique sérieuse dénoncée par plusieurs acteurs dans le réseau de l’éducation », déplore la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Ce palmarès ne nous dit absolument rien sur la réalité de nos établissements scolaires : « Cette façon de classer les écoles démotive inutilement le personnel et risque d’affecter l’estime et la confiance de plusieurs élèves. C’est une opération irresponsable qui fait beaucoup de tort et n’apporte aucun bien », ajoute la présidente.
Trop de facteurs négligés
La CSQ réitère à quel point il est nécessaire de prendre en considération que les élèves sont des êtres humains complexes dont la réussite et le développement ne se résument pas à de simples statistiques.
Elle indique également que pour faire face à cette complexité, le personnel des établissements scolaires met en œuvre des pratiques qui nécessitent un jugement professionnel basé sur des années de formation, des stages, de la formation continue et une riche expérience.
« Si l’on souhaite la réussite du plus grand nombre d’élèves, soutenons le personnel dans son travail et valorisons les professions de l’éducation plutôt que de mystifier les parents, les élèves et la population avec des palmarès trompeurs », conclut Louise Chabot.
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