Collectif Debout pour l’école !
Encore une fois, il impose une mesure mur à mur (mis à part le décalage d’une semaine selon les régions), là où il faudrait tenir compte de l’extrême variété des contextes : une école primaire n’égale pas une autre école primaire, même à Montréal et même dans un même quartier. Pourquoi ne ferait-il pas confiance aux équipes-école pour savoir quand et comment on peut offrir du soutien aux élèves et à leur famille, quitte à ce que certaines écoles n’ouvrent pas si les conditions d’apprentissage et de sécurité ne sont pas au rendez-vous ?
Encore une fois, le Ministre cache ce qui motive ses décisions et ose même prétendre vouloir d’abord venir en aide aux enfants et aux parents les plus mal pris, alors qu’aucune mesure spécifique ne leur est proposée et que rien ne permet d’affirmer que ces enfants-là reprendront le chemin de l’école. Le ministre de l’Éducation laisse s’instaurer dans l’enseignement supérieur une dynamique similaire, tolérant que des directions d’établissement fassent fi de toute gouvernance collégiale, de sorte qu’elles s’apprêtent à prendre des décisions sans faire intervenir les instances concernées (commissions des études, comités des relations de travail).
Encore une fois, le ministre de l’Éducation manifeste son déni de démocratie et se comporte en cheuf. « On s’ennuie de Duplessis », dirait Michel Chartrand
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