S’il y a (quasi) consensus sur la crise, les avis restent divers sur comment défendre le statu quo. Les think tanks de droite inspirés par la « stratégie du chaos » comme l’Institut économique de Montréal (IEDM) veulent davantage de privatisation, de déréglementation, tout en réduisant, quel euphémisme ! la « pression fiscale » (un congé des charges sociales pour les employeurs, l’abolition temporaire de la taxe foncière commerciale et un congé des taxes de vente) [2].
Mais ce point de vue est contesté par certains qui espèrent empêcher l’effondrement par un ensemble de mesures de relance. Des » néokeynésiens » comme l’ancien vice-président de la Banque Mondiale, Joseph Stiglitz, voudraient une sorte de néolibéralisme « humanisé » [3]. Devant ces stratégies de « sortie de crise » venant des dominants, les mouvements populaires et progressistes doivent se mettre à l’ouvrage pour poursuivre la critique d’un système qui génère crise, inégalité, destruction de l’environnement et tant d’autres malheurs.
Le texte se trouve sur la plateforme altermondialiste, http://alter.quebec/la-crise-vue-den-haut/
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