C’est un message d’unité et de solidarité que la Centrale projette. « Pour nous, la cohésion et la solidarité seront fondamentales pour cette négo. Solidaire entre nous, comme organisation. Solidaire avec nos membres, qui sont au front depuis deux ans et demi et qui réclament de meilleures conditions de travail. Solidaire de la population du Québec aussi, bien sûr, pour trouver des solutions pour attirer et retenir le personnel dans nos réseaux pour pallier la rareté et la pénurie de main-d’œuvre et offrir les meilleurs services possibles. Pour nous, il est évident que cette négociation doit se dérouler autrement. Il n’y a aucune raison de revivre les psychodrames des négociations antérieures ni d’étirer la sauce pendant deux ans. Le dialogue social, c’est bien concret pour nous et ça doit aussi se traduire aux tables de négociation. Et tout au long de ce processus, à la CSQ, on est là ! », mentionne le président de la Centrale, Éric Gingras.
Pour porter la voix de ses quelque 200 000 membres, leurs besoins, leurs demandes, on est là ! Pour améliorer les conditions de travail et d’exercice du personnel des réseaux de l’éducation, du collégial et de la santé, on est là ! À l’école, à l’hôpital, dans les soins à domicile, au cégep, on est là pour vous. Pour offrir des services à la population du Québec, pour prendre soin des enfants, des jeunes, des malades, des aînés, etc., on est là ! Pour préparer l’avenir du Québec, on est là !
« Nous l’avons dit à plusieurs reprises, la pandémie a mis en lumière toute la fragilité et les failles de nos réseaux publics dans leur capacité à protéger et à assurer la sécurité de leur personnel et de la population en temps de crise.
Ces années de crise sanitaire auront permis aux Québécoises et aux Québécois de prendre la mesure de toute l’importance qu’occupent les différents réseaux publics dans leur vie quotidienne. Plus que jamais, en santé, en éducation comme au collégial, il faut ramener au cœur de cette négociation le rôle essentiel du personnel pour assurer les soins, la sécurité et le développement de notre société », de déclarer Éric Gingras.
Le contexte des négociations qui s’amorcent comporte son lot de défis : retour de l’inflation, diminution du pouvoir d’achat, reconnaissance du travail des femmes ainsi que pénurie de main-d’œuvre, mais aussi relance économique, autant de questions criantes qui interpellent l’ensemble des corps d’emploi, sans distinction des secteurs, des établissements et des postes de travail.
Le dévoilement du thème de la CSQ constitue donc le coup d’envoi de la prochaine ronde de négociations. Au retour de la période estivale, les étapes s’enclencheront rapidement : consultations, construction et dépôt des demandes syndicales à l’automne, le tout sur fond de campagne électorale.
Tout juste avant le début de la période des vacances, la CSQ tiendra une discussion sur la négociation, en direct, ce lundi 30 mai, à 12 h 20, sur la page Facebook de la Centrale. L’événement est évidemment destiné aux membres, mais est également ouvert à toutes et à tous. L’objectif est de démocratiser et de démystifier le processus de négociation du secteur public et de comprendre les grands enjeux, à l’aube de cette nouvelle ronde de négociations nationale.
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