« Le message envoyé par les membres lors de la première journée de grève a permis de faire bouger la partie patronale à la table de négociation, mais le gouvernement Legault refuse toujours de bonifier suffisamment les conditions de travail pour permettre d’endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui affectent les services publics dans notre région. Afin de rendre efficacement les missions de l’État, il faudrait plus de personnel dans les palais de justice, à la RAMQ, à la SAAQ à la CNESST et au Protecteur du citoyen pour ne nommer que ceux-là », constate Christian Daigle, président général du SFPQ.
La négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de technicien.ne.s dans les ministères et organismes québécois. La convention collective de l’accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.
« Nos demandes sont pourtant raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation galopante. Bien que nous l’ayons mis en garde des impacts négatifs sur nos membres et sur sa capacité de recrutement dans un marché de l’emploi plus volatil que jamais, le gouvernement Legault continue de faire à sa tête. Plus que jamais, l’État québécois ne fait plus le poids comme employeur devant les conditions salariales offertes par les autres employeurs du secteur privé, des municipalités ou du fédéral », déplore monsieur Daigle.
Rappelons que les travailleuses et les travailleurs de l’accréditation Fonctionnaires, membres du SFPQ, se sont prononcés à 81 % pour la mise en place de moyens de pression lourds pouvant conduire à 10 journées de grève.
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