Un processus bâclé
Historiquement, les groupes de femmes sont sollicités pour proposer des candidatures pour les postes représentant les groupes de femmes. Cette fois-ci, les groupes ont reçu une invitation à proposer des candidates le jeudi 12 septembre et devaient donner une réponse le lundi 16 septembre. Ce processus inhabituel a laissé peu de temps pour faire les démarches auprès des candidates potentielles ou encore pour consulter les instances appropriées. « Cela ressemble malheureusement à une consultation bidon. Est-ce que les décisions étaient déjà prises ? » demande la présidente de la FFQ.
Le gouvernement doit refaire ses devoirs
La présidente du CSF, Julie Miville-Dechêne, a dénoncé l’intervention du gouvernement afin qu’aucune critique ne puisse émaner du Conseil du statut de la femme au sujet du projet de Charte des « valeurs québécoises ». La FFQ se range aux côtés de Mme Dechêne dans cette affirmation et déplore l’attitude du gouvernement. « Les droits des femmes sont au cœur de cette question et l’organisme conseiller du gouvernement sur cet enjeu se voit muselé. Nous demandons au gouvernement de rectifier le tir » termine Mme Conradi.