Pourtant nous avons fait des efforts pour faire aboutir cette négociation. Nous avons répondu rapidement à la demande du premier ministre François Legault d’accélérer les discussions en mars dernier au tout début de la pandémie. Le 22 juillet, nous avons ciblé nos priorités et fait un nouveau dépôt global révisé avec la ferme volonté de provoquer un déblocage à la table de négociation.
« Les propositions déposées visent à stabiliser les réseaux de la santé et de l’éducation, améliorer la rétention et l’attraction du personnel tout en permettant de bonifier la rémunération. Le cadre financier présenté répond précisément aux objectifs du gouvernement. L’objectif était de régler avant l’inévitable deuxième vague et la rentrée scolaire afin de soulager le réseau de la santé. Malheureusement, il ne se passe rien à la table de négociation. Nos négociateurs se font répondre constamment par leur vis-à-vis qu’ils n’ont pas de mandat ; il faut que ça bouge », ajoute le président de la FTQ.
Québec a débloqué des milliards de dollars pour les infrastructures, le béton. Il est temps d’investir dans les services publics, dans les travailleuses et travailleurs qui éduquent nos enfants, prennent soin de nos malades, nos personnes âgées et qui assurent le bon fonctionnement de nos réseaux de santé et d’éducation. Il est temps de se mobiliser.
« Les travailleurs et travailleuses quittent par centaines, sur le terrain nos gens en ont assez, ça va mal finir et le gouvernement caquiste n’aura que lui-même à blâmer », conclut le président de la FTQ.
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