« Forts d’une mobilisation historique qui a influencé l’opinion publique en notre faveur et fait bouger le gouvernement, la FTQ et ses syndicats affiliés se réjouissent de l’ouverture manifestée dernièrement par les négociateurs patronaux aux tables sectorielles dans la recherche d’une convention collective négociée pour ses membres », affirme le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« La mobilisation historique de nos membres a permis de faire dégager de réels mandats aux tables de négociation et d’empêcher des reculs importants demandés par le gouvernement. Nous sommes particulièrement satisfaits de pouvoir annoncer des gains en ce qui a trait, notamment, à la sécurité d’emploi et à la mobilité du personnel. Nos membres seront davantage respectés et vivront une moins grande insécurité considérant l’étendue des nouveaux établissements de santé créés par la fusion des CSSS », expliquent les porte-parole du SCFP, du SQEES-298 et du SEPB, Serge Morin, Richard Belhumeur et Simon Berlin.
La FTQ, le SQEES-298, le SCFP-Québec et le SEPB-Québec tiennent également à souligner quelques autres gains importants concernant la sous-traitance (contrats à forfait), le recours à la main-d’œuvre indépendante et de nouvelles cibles de création de postes à temps complet.
Rappelons que beaucoup de travail reste à faire à la table centrale, notamment sur les questions du salaire et de la retraite. Si on parvient à un règlement sur ces grands enjeux, les syndicats locaux seront appelés, au cours des prochaines semaines, à se prononcer en assemblées générales afin d’entériner ces ententes sectorielles.
La FTQ représente plus de 50 000 travailleuses et travailleurs dans les réseaux de la santé et des services sociaux et de l’éducation. Ces personnes sont membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), du Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), du Syndicat des employées et employés professionnel-les et de bureau (SEPB) et de l’Union des employés et employées de service (UES-800).