En Montérégie, près de 8 000 technicien·ne·s et professionnel·le·s représenté·e·s par l’APTS œuvrent dans l’un ou l’autre des trois centres intégrés de la santé et des services sociaux (CISSS) de la Montérégie (Montérégie-Ouest, Centre et Est).
Chacune des équipes de négociation locale a procédé à des consultations au cours des dernières semaines. Entre le 9 septembre et le 16 octobre 2017, 24 rencontres ont été tenues dans 9 villes différentes de la région pour recueillir les commentaires des membres. « En plus d’établir le mandat et les orientations de chacun des trois comités de négociation, explique Fabienne Chabot, répondante politique pour le CISSS de la Montérégie-Est, les objectifs étaient alors de préciser les particularités des groupes de salarié·e·s concernés et de déterminer les correctifs à apporter pour améliorer les conditions de travail existantes. »
Beaucoup de préoccupations exprimées concernent la mobilité du personnel sur la vaste étendue du territoire à desservir par les trois employeurs (de Sorel-Tracy à Vaudreuil en passant par Longueuil, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Hyacinthe et Saint-Jean-sur-Richelieu). La responsabilisation de l’employeur quant à la pratique et aux responsabilités professionnelles des membres ainsi que la conciliation famille-travail-vie personnelle ont aussi été au cœur des échanges.
Des assemblées générales spéciales ont par la suite été tenues dans chacun des trois CISSS pour adopter le mandat de négociation. « Comme ces enjeux majeurs ont été adoptés à la très grande majorité par les membres, commente Daniel Dubé, répondant politique pour la Montérégie-Centre, nos comités de négociation disposent d’un mandat clair et fort pour faire valoir les attentes syndicales. »
Comme le rappelle Francis Collin, répondant politique pour la Montérégie-Ouest « la force du mandat est primordiale dans un contexte où le cadre de la négociation a été fortement balisé par diverses lois adoptées au cours des dernières années et qui ont pour effet, entre autres, d’interdire le recours à la grève et de forcer les parties à s’entendre à l’intérieur d’un court délai ».
Déjà débutée en Montérégie-Ouest et en Montérégie-Centre, la négociation formelle débutera avec les représentants des employeurs le 28 novembre en Montérégie-Est.
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