Alors qu’ils sont sans convention collective depuis presque trois ans, la ville multiplie les projets de toutes sortes et refuse d’entendre raison concernant certaines de leurs demandes, pourtant très légitimes. « Nous ne sommes pas contre le développement de Sainte-Thérèse, bien au contraire ! Cependant, le travail colossal que nous accomplissons dans chacun des projets de la ville doit être considéré à sa juste valeur et à ce titre, nous devrions pouvoir bénéficier de conditions de travail décentes comme la sécurité une fois la retraite venue », a lancé d’entrée de jeu le président du syndicat, Daniel Gauthier, durant l’assemblée du conseil.
Il est inconcevable, selon lui, que la ville choisisse d’évacuer ce genre de considérations alors qu’elle dispose d’un budget de 50 millions et que ce sont les employés de Sainte-Thérèse qui en permettent la réalisation. « Des investissements importants pour solidifier les murs de l’hôtel de ville, je veux bien, a laissé tomber la présidente du conseil central des Laurentides, Louise Jetté. Mais il faut aussi que la ville agisse pour solidifier sa main-d’œuvre, car sans elle, rien n’est possible. »
Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), est affirmatif : « La ville de Sainte-Thérèse est aussi bien de s’y faire, car nous nous manifesterons auprès d’elle et des citoyens de la ville tant qu’elle ne voudra pas discuter sérieusement avec les travailleurs. Nous irons jusqu’au bout de cette négociation, que la mairesse se le tienne pour dit. »