Il appartient aux peuples de réagir et de les soutenir sans jouer au beau-père ou à la belle-mère sur les motivations, circonstances, revendications et pertinence conjoncturelle. En premier lieu les peuples aspirant eux-mêmes à l’exercice du droit à l’autodétermination. Le peuple québécois est sur la brèche. Ce n’est certainement pas son gouvernement qui appellera à un soutien. Restent les organisations sociales qui ont à cœur les droits des peuples et la démocratie. L’enjeu étant éminemment politique, ce sont les partis qui sont les premiers interpellés. Celui en fer de lance, parce qu’il mise, devrait miser, avant tout sur les mobilisations sociales pour arriver à la libération nationale et à l’émancipation sociale, est Québec solidaire.
Le peuple québécois, en tout cas celui qui refuse de plier l’échine, attend de son parti souverainiste internationaliste, ou censé l’être, un appel franc à se mobiliser à temps, par exemple samedi le 30 septembre. Il y a tout lieu ici de se coaliser, mais sans perte de temps, avec les autres partis se réclamant du droit ;a l’autodétermination (PQ, NPD) et organisations de masse. Si toute alliance stratégique avec ces partis ruine le projet de société Solidaire, toute jonction ponctuelle avec eux contre la répression des peuples catalan et kurde s’impose. Marc Bonhomme, 18 septembre 2017,
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