Je voudrais démontrer ici, l’importance de la contamination des nappes phréatiques par l’exploitation des gaz de schiste, à la lumière de l’expérience récente de la gestion des dépotoirs au Québec.
Il y a quelques années, le gouvernement, constatant la contamination des nappes phréatiques par les dépotoirs de déchets domestiques, exigeait des municipalités et des MRC responsables qu’elles se dotent de terrains étanches et qu’elles récupèrent et traitent les eaux de lixiviation. Ces eaux sont le mélange chimique qui se retrouve au fond des sites d’enfouissement.
Tous ces travaux, fort coûteux, ont été effectués afin de prévenir la contamination de puits artésiens situés parfois assez loin des sources de pollution. Effectivement, il est constaté que l’eau dans le sol migre parfois rapidement et assez loin.
À la lumière de cette expérience, comment peut-on envisager la contamination des nappes phréatiques en de nombreux endroits par l’exploitation des gaz de schiste ?
Pascal Grenier, responsable
Groupe de simplicité volontaire de Québec