tiré de Entre les lignes et les mots
L’événement a rassemblé 93 personnes, principalement des femmes, parmi lesquelles des paysannes, des représentants d’organisations de la société civile, des activistes, des communicateurs et d’autres personnes intéressées par le thème de l’événement au Mozambique. La réunion a été marquée par plusieurs moments d’émotion et de célébration. Avec des chants évoquant les luttes des femmes paysannes et populaires et le féminisme paysan en Afrique, le lancement de la publication a été officialisé et un espace a également été accordé aux témoignages de femmes paysannes de différents pays d’Afrique, mettant en lumière leurs réalités, leurs luttes et leurs réussites.
« Nous avons donné la priorité à la campagne pour mettre fin à la violence contre les femmes, car il est fondamental pour le mouvement de comprendre la situation des femmes paysannes », a déclaré Ana Paula Taucale, présidente de l’UNAC, lors du discours de lancement. La campagne est également un outil pour ouvrir des voies vers l’autonomisation des femmes, en explorant la proposition du féminisme paysan et populaire comme un cadre prometteur pour comprendre et changer la réalité inégale dans laquelle vivent les femmes paysannes, a réitéré Taucale.
La recherche est basée sur les realités de sept pays (Mozambique, Afrique du Sud, Kenya, République démocratique du Congo, Tanzanie, Ouganda et Zimbabwe) et attire l’attention sur la violence et la discrimination systémiques dont souffrent les paysannes dans la région. L’étude s’inscrit dans le cadre de l’initiative de féminisme paysan de LVC dans la région, ainsi que de sa campagne visant à mettre fin à la violence contre les femmes.
La publication est le résultat de la collecte de diverses expériences et histoires de vie des femmes paysannes, montrant l’intersection entre être une femme et être une paysanne en Afrique orientale et australe, ainsi que certaines des formes spécifiques de violence subies elles : la privation d’accès à la terre, l’absence de permission de récolter, l’interdiction de vendre des produits agricoles, les cultures basées sur le genre, et l’invisibilité des soins domestiques et des tâches de (re)production. L’intention est de contribuer à jeter les bases d’un féminisme paysan africain et à mettre fin à la violence à l’égard des femmes en Afrique et dans le monde.
Semence, patrimoine du peuple, au service de l’humanité !
Femmes paysannes, les femmes sont des femmes, plus de violence !
Paysans et paysannes unis, nous vaincrons toujours !
Mondialiser la lutte, mondialiser l’espoir !
Plus de violence contre les femmes !
Télécharger la brochure : Women-peasants-are-women-FRENCH-FINAL
As Camponesas são Mulheres : Women-peasants-are-women-PORTUGUESE
Women peasants are women : Women-peasants-are-women-EN-FINAL
https://viacampesina.org/fr/mozambique-les-paysannes-sont-des-femmes-et-la-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-rurales-en-afrique-du-sud-et-de-lest/
Lançado estudo « As Camponesas são Mulheres : Compreendendo a violência contra as mulheres rurais na África Austral e Oriental” em Moçambique
https://viacampesina.org/en/wp-content/uploads/sites/2/2023/03/Lancamento-estudo-17-de-Marco-de-2023-PT.pdf
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