« Les provinces portent une lourde responsabilité : celle de poser des gestes responsables pour sortir le Canada du cul-de-sac de l’économie pétrolière. Nous savons l’extractivisme est un désastre humain, social et écologique. La chute libre du cours du baril est une sonnette d’alarme : les économies du Québec et du Canada ne peuvent plus dépendre du développement des hydrocarbures. La Marche Action Climat a rassemblé des milliers de citoyens et de citoyennes de partout au pays. Pour les communautés de première ligne, dont les communautés des Premières Nations, c’est un cri de détresse. Le premier ministre Couillard doit entendre les inquiétudes de la population québécoise et au lieu de prendre ses ordres de l’industrie. Il est minuit moins une ! », prévient Manon Massé, députée de Sainte-Marie Saint-Jacques.
Un gouvernement de Québec solidaire s’engage à mettre en action le Plan de sortie du pétrole 2015-2030, un ambitieux plan de développement économique durable axé sur le transport collectif. Le Plan de sortie du pétrole permettrait de créer 162 360 emplois d’ici à 2020 en investissant 20 milliards de dollars dans la construction d’infrastructures de transport écologiques, la construction et la révocation écoénergétique et l’agriculture biologique et de proximité, en région comme en ville.
« Pendant que les libéraux de Philippe Couillard pompent des milliards de dollars dans une économie du 20e siècle avec la nouvelle mouture du Plan Nord, Québec solidaire veut marier développement économique et responsabilité sociale en développement massivement le transport collectif. Au lieu de s’enfermer dans la logique du passé, le Québec et les provinces canadiennes doivent prendre exemple sur les modèles de développement durable qui font la fierté de plusieurs économies européennes. L’extractivisme n’est pas une fatalité : c’est un cul de sac », rappelle Manon Massé.