« Monsieur Couillard se dissocie du projet d’exploration sur Anticosti, mais refuse de nous dévoiler les détails des pénalités éventuelles que le Québec devrait payer en cas de cessation du contrat. La population du Québec a le droit de savoir quelles sont les clauses de retrait d’un investissement public qui se chiffre à plus de 57 millions de dollars », avance Madame Massé.
Rappelons que Ressources Québec, filiale d’Investissement Québec, est actionnaire à 35% de ce projet. Le projet d’Anticosti représenterait par ailleurs au minimum 1,4 millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES), soit 2% des émissions totales du Québec de GES en 2020. Ce que dénonce Québec solidaire.
« Pour que le gouvernement du Québec remplisse ses engagements en matière de changement climatique, il doit faire d’autres choix quand il investit. Les investissements dans les hydrocarbures sont climaticides et dénoncés à Paris. Je suis donc surprise que le PQ et la CAQ les encouragent. Où est la vision d’un Québec sans pétrole proposée par Monsieur Drainville au PQ ? Quant à M. Legault, sa militance pour une meilleure gestion des deniers publics devrait se traduire par l’abandon de tels projets qui nuisent non seulement à l’environnement, mais également à l’économie », conclut Madame Massé.