Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Mai est le mois des hypersensibilités environnementales

Au Québec il’y a 170,000 personnes qui souffrent d’hypersensibilités environnementales (sensibilité chimiques multiples). La plupart des personnes ne reçoivent pas les traitements médicaux adéquats pour leur maladie à cause du manque de sensibilisation du gouvernement et du public, de la formation limitée des médecins, et de l’absence d’un centre de traitement désigné.

Association pour la santé environnementale du Québec

L’Association pour la santé environnementale du Québec (ASEQ-EHAQ) est un organisme charitable à but non- lucratif fondé en 2004 et qui comprend présentement plus de 1200 membres. La mission de ASEQ-EHAQ comprend non seulement le soutien pour les personnes qui souffrent d’HSE, mais aussi fournis des ressources à la communauté pour s’occuper de la maladie, incluant : éducation, ressources, ligne téléphonique d’information et de réconfort, rencontres de soutien, maison saine, guide de ressources, bulletin d’information, etc. ASEQ-EHAQ travaile pour renseigner la communauté au sujet de solutions écologiques et des stratégies les moins toxiques pour préserver un environnement sain.

L’hypersensibilité environnementale est un condition chronique invalidante qui n’est pas reconnaissables à l’oeil. Elle affecte des gens de tout âge - même les jeunes et les enfants. Plusieurs symptômes peuvent être distinguées à l’aide de lignes directrices de diagnostic.

Les hypersensibilités environnementales causent des symptômes physiques tels que des maux de tête et de la fatigue suite à des expositions à plusieurs types de substances chimiques. Des études récentes démontrent qu’il y a un fondement biologique pour les symptômes indiqués ci-haut. Cette maladie est présentement incurables.

Pour ceux qui vivent avec cette condition, la situation est très difficile dut au manqué de connaissances au corps medical. Bien que des définitions de consensus et des lignes directrices de traitement existent pour ces maladies, la communauté médicale est très peu sensibilisée à leurs conditions. Les rares médecins qui possèdent les connaissances nécessaires pour traiter ces maladies ne suffisent pas à la tâche. Plusieurs patients sont refusés par les services du bureau de leur médecin de famille lorsqu’un diagnostic est déterminé ou il leur impossible de trouver un médecin qui peut les traiter et faire le suivi. Il n’y a pas de centres d’éducation, de traitement ou de recherche pour ces maladies au Québec.

Le public est peu sensibilisé à cette maladie. Il est urgent d’informer le public à ce sujet pour augmenter la compréhension de cette maladie et des défis quotidiens qu’elle représentent pour ceux qui en souffrent. De l’aide est aussi nécessaire pour les soins les plus essentiels à la maison et à long-terme. Plusieurs personnes souffrant de cette maladie ne peuvent prendre soin d’eux-mêmes ou de leur famille. Ils ne peuvent pas travailler et dépendent du support du gouvernement. Certains d’entre eux sont même trop malades pour pouvoir remplir les formulaires nécessaires sans assistance.

Référez-vous au diagramme représentant la population affectée au Québec. Le nombre de cas excédent ceux de plusieurs autres maladies chroniques reconnues.

Cette importante population est insuffisamment desservie par les services médicaux et sociaux. Les coûts pour le gouvernement sont directs pour les dépenses du service de santé (les patients vont de docteur à docteur à la recherche de réponses) et aussi des pertes pour le système économique (puisqu’ils sontforcés d’arrêter de travailler, de limiter leurs achats, et ainsi de réduire les impôts). Les pertes de productivité combinées sont évaluées au Canada (où selon certains estimés plus d’un million de personnes sont affectées) à plus de 20 milliards de dollars par année et que les coûts médicaux directs sont de 2 milliards par année. Les chiffres au Québec sont proportionnellement consternants.

Le gouvernement provincial a un rôle important à jouer pour améliorer la situation. L’ASEQ-EHAQ s’applique à sensibiliser les gens au sein de leurs communautés, des corporations, des gouvernements, des institutions d’éducation, de la communauté médicale et du grand public pour prévenir de nouveaux cas d’hypersensibilités environnementales. Pour nous aider dans cette entreprise, nous travaillerons avec des médecins, des scientifiques, des groupes et des individus intéressés à travers le Canada et créerons des liens avec des organismes similaires en Amérique du nord et à l’étranger.
Mai est le mois des hypersensibilités environnementales

Évènements :

12 mai : Conférence : Santé environnementale : semer le changement

Heure : Enregistrement commence à 17h00, Conférence de 18h00 à 21h30

Endroit:Cœur des Sciences, UQAM, Amphithéâtre, SH-2800,

200 rue Sherbrooke ouest, Montréal

http://www.aseq-ehaq.ca/ma_wwd/Events/ES_day_May_28th_fr.pdf

28 mai : Conférence et march : Journée d’action, d’éducation et de sensibilisation aux hypersensibilités environnementales

Heure : Conférence de midi à 14h00, March de 14h15 à 15:15

Endoit : Université Concordia, H-110, 1455 Boul. De Maisonneuve Ouest, Montréal

http://www.aseq-ehaq.ca/ma_wwd/Events/ES_day_May_28th_fr.pdf

Signez notre pétition pour avoir le mois de mai identifier comme le mois de la reconnaissance et de l’éducation au sujet de l’hypersensibilité environnementale par le ministre de la Santé et des Services sociaux, et le 12 mai déclarer la journée de l’hypersensibilité environnementale au Québec.

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1631/index.html

Pour plus d’information visitez : www.aseq-ehaq.ca

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