« On nage en pleine illégalité. L’employeur refuse de négocier en indiquant clairement au syndicat que de toute façon, les activités du port se déroulent comme d’habitude grâce aux travailleurs de remplacement », dénonce Nina Laflamme, conseillère syndicale du SCFP.
Menace à la santé publique
De son côté, le syndicat conteste le fait que les activités se passent normalement et signale que l’utilisation des travailleurs de remplacement est une menace à la santé publique.
« Actuellement, le dépassement des normes de nickel en Basse-Ville est trois fois plus élevé que d’habitude. Nous pointons du doigt le travail des scabs. Aussi, de nombreuses photos prises par nos membres montrent que plusieurs accidents ont lieu au port puisque les scabs n’ont pas la formation nécessaire pour bien acquitter leur travail », ajoute la conseillère syndicale.
Ce midi, les débardeurs sonneront 19 coups d’alarme sonore pour commémorer le 19e mois de ce conflit de travail, l’un des plus longs à se produire dans la Ville de Québec.
Les débardeurs sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022.
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