Tiré du site de l’Association France Palestine Solidarité.
Aucun motif ne lui a été signifié lors de son arrestation, ce qui est tristement la « norme » pour l’armée israélienne d’occupation envers les Palestiniens. Cet arbitraire, Salah en a l’habitude depuis son plus jeune âge : arrêté en 2005, il avait alors passé 7 années dans les prisons israéliennes. Il avait été libéré suite à un très large mouvement de solidarité notamment en France. Arbitraire et acharnement : à sa libération, il a été interdit de se rendre en Cisjordanie occupée où il entendait suivre des études d’avocat. Son épouse, de nationalité française, et son fils ne peuvent le rejoindre à Jérusalem-Est, interdits de séjour par l’arbitraire du pouvoir israélien : ils seraient « un danger pour la sécurité d’Israël ».
Après sa libération, il a contribué à faire connaitre la situation des prisonniers politiques palestiniens, notamment en France. Il vient d’obtenir son diplôme d’avocat et il se consacre maintenant à la défense des droits humains et des droits des prisonniers politiques palestiniens. Il n’entend pas plier, ni renoncer à vivre dans sa ville, Jérusalem-Est, sur sa terre, en Palestine avec sa femme et son fils. Rester, c’est résister ! Voilà pourquoi Israël veut le faire taire.
Cette nouvelle arrestation arbitraire est inadmissible et insupportable. La France a le devoir de défendre partout ses citoyens contre les injustices dont ils sont victimes. Les autorités françaises doivent se mobiliser fermement pour que soit mis fin sans délai à cette infamie.
La comparution du 23 août a conclu à une détention "pour enquête" - on arrête d’abord et on enquête après - sans qu’aucun chef d’inculpation ne soit retenu contre lui. Cela nous fait craindre que notre concitoyen ne soit encore une fois victime de l’arbitraire des forces d’occupation israéliennes et de la justice militaire d’occupation. La mobilisation citoyenne doit s’amplifier d’ici dimanche, date de la prochaine comparution qui pourrait être décisive pour notre ami et sa famille.
Salah Hamouri doit retrouver la liberté - tout comme les presque 7000 prisonniers politiques palestiniens. Il doit pouvoir vivre à Jérusalem avec sa femme et son fils. L’arbitraire et le harcèlement dont il est victime doivent cesser - tout comme l’occupation et la colonisation de la Palestine.
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