Parmi les principales revendications adoptées : la fin des politiques fiscales régressives, comme la taxe santé, la gratuité en santé et services sociaux et en éducation, le non-renouvellement des ententes avec la Fondation Chagnon et la réinjection de ces montants en soutien de la mission des organismes et, finalement, un meilleur financement à des organismes communautaires rattachés à tous les ministères.
« Le mouvement communautaire demande plus de cohérence dans les politiques sociales au Québec. Nous sommes souvent le dernier recours pour la population mais nous sommes fatigué-es de jouer au pompier », affirme le coordonnateur du regroupement, Sébastien Rivard.
Le RIOCM célèbre cette année ses vingt ans et a constaté depuis ce temps une certaine érosion des politiques sociales, que ce soit dans la lutte à la pauvreté ou les soins aux aîné-es, par exemple. Les nouvelles politiques axées sur la philanthropie, la localisation des programmes ou la tarification n’apportent aucune solution durable aux problèmes les plus importants.
« Le mouvement communautaire fait partie depuis longtemps de la solution et on doit le soutenir adéquatement si on veut qu’il puisse continuer de l’être encore longtemps ! », conclut Sébastien Rivard.