« Malgré des négociations ardues alors que les membres avaient autorisé un mandat de grève, c’est clair que nous saluons le résultat. On aura réussi à obtenir les items auxquels nos membres s’attendaient », a expliqué Martin Dugas, représentant national au dossier.
Au nombre des faits saillants, mentionnons :
– Durée de la convention collective de quatre ans avec une possibilité d’une 5e année si les investissements prévus de 8,5 millions de dollars sont réalisés avant le 30 avril 2021 (du 1 mai 2017 au 30 avril 2022) ;
– Programme de congés-éducation payés (CEP) : 0,03 $/heure multiplié par les heures de l’horaire normal de travail payées par l’employeur pour chaque salarié, et ce, pour toute la durée de cette convention collective ;
– Ajustement de salaire pour le personnel à l’entretien de 0,70 $/heures dès la première année ;
– Augmentations salariales pour tous les salariés de :
– À la ratification : 2,5 pour cent rétroactivement sur les gains bruts depuis le 1er mai 2017 ;
– À la ratification 2018 : 1,50 $/heure (8,5 pour cent en moyenne) pour chaque travailleur (ajustement salarial en fonction du niveau dans le secteur du sciage) ;
– 1er mai 2019 à 2020 : 3 pour cent ;
– 1er mai 2020 à 2021 : 3 pour cent ;
– Pour l’année optionnelle du 1 mai 2021 à 2022 : 3 pour cent.
– Régime de retraite RRFS ou Fonds de solidarité de la FTQ
– Cotisations de l’employeur
– 1er mai 2019 : 1 pour cent ;
– 1er mai 2020 : 1 pour cent ;
– 1er mai 2021 : 2 pour cent.
– Vacances : une semaine de vacances supplémentaire après 20 ans. Et une augmentation du pourcentage payé de vacances pour les salariés qui ont de 3 ans à 8 ans d’ancienneté de 0,5 pour cent et de un pour cent entre pour ceux qui ont 15 ans à 20 ans ;
– Prime de quart : augmentation de 0,25 $/heure (représentant 1,3 pour cent du salaire moyen de nuit).
Le directeur québécois Renaud Gagné qui a participé aux négociations finales s’est montré aussi satisfait du résultat. « Avec une enveloppe monétaire qui représente des gains de plus de 25 pour cent pour la durée de la convention collective et des améliorations sur le volet normatif, c’est clair que nous avons obtenu un bon contrat de travail », a-t-il déclaré.
La convention collective était expirée depuis le 1er mai 2017. Des rencontres de négociation se déroulaient depuis le 10 octobre 2017 et les parties étaient en conciliation. La scierie Cédrico emploie plus de 100 membres de la section locale 299 d’Unifor.
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