Les employés, représentés par le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301), se heurtent à la mauvaise foi évidente des représentants de la Ville à la table de négociation. Les principaux litiges sont l’ancienneté ainsi que la participation des employés temporaires au régime de retraite et aux avantages prévus à la convention collective.
La partie syndicale a pourtant fait la démonstration que certaines de ses demandes sont à coût nul pour les contribuables de Montréal-Ouest. De plus, celles-ci sont comparables à ce qu’ont obtenu les cols bleus des autres villes défusionnées de l’île de Montréal.
Le 12 avril dernier, devant l’impasse avec l’employeur, les syndiqués ont voté à 95 % afin d’entreprendre des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale. Durant les prochaines semaines, les cols bleus comptent se faire entendre et se faire voir à Montréal-Ouest.
« Nous allons prendre les moyens pour que la population sache ce qui se passe dans cette négociation. La partie syndicale est ouverte au dialogue, mais l’obstruction systématique des représentants de la Ville nous empêche d’avancer dans cette négociation », de déclarer Stéphane Paré, conseiller syndical.
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