« Nous croyons que les disparités de traitement sont inacceptables dans notre société. Nous avons gagné l’interdiction des doubles échelles salariales basées sur la date d’embauche. Toutefois, nous militons toujours pour des régimes de retraite et pour des assurances collectives égaux qui font également partie de la rémunération. Aussi, la multiplication des statuts d’emploi, plus précaires les uns que les autres et où les jeunes sont surreprésentés, constituent une autre forme de disparités de traitement », de dénoncer Annik Patriarca, membre du Comité national des jeunes de la CSN (CNJ-CSN).
Le CNJ-CSN revendique davantage de conciliation travail-famille-études. La course de la vie quotidienne est d’autant plus complexe lorsque les parents travaillent selon des horaires atypiques.
« Nous croyons que les jeunes, ainsi que toute la population québécoise méritent un salaire décent. Pour ce faire, nous voulons une augmentation du salaire minimum le plus rapidement possible à 15 $ l’heure. Il est inconcevable qu’en 2016, une travailleuse ou un travailleur puissent être sous le seuil de la pauvreté en travaillant à temps plein », de déplorer Ariane Carmel-Pelosse, du Comité des jeunes du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN).
« Une vraie révolution dans le monde du travail serait une réelle fin des disparités de traitement, une conciliation-travail-famille-études plus présente et un salaire minimum à 15 $ l’heure. Pour nous, le débat sur l’ancienneté des jeunes libéraux est un écran de fumé pour s’en prendre aux conditions de travail. Nous ne nous laissons pas berner et nous continuons de lutter pour les travailleuses et les travailleurs », de conclure d’une seule voix les deux porte-parole.