« Alors que les gouvernements québécois et canadien injectent des sommes considérables en deniers publics pour appuyer financièrement les activités de la multinationale, quelques-uns de ses hauts dirigeants veulent se graisser la patte. Ces hausses de salaire sont illégitimes », soutient la présidente du CCMM-CSN, Dominique Daigneault. Outrée, la porte-parole syndicale ajoute : « Dans une société comme la nôtre où on coupe dans l’aide sociale, les plus riches, eux, continuent de s’en mettre plein les poches. C’est proprement révoltant ! Ces pratiques sont immorales et n’ont pas raison d’être ». Le CCMM-CSN estime urgent de mettre un terme à de telles politiques de rémunération de hauts dirigeants d’entreprises.
Le CCMM-CSN s’indigne également du fait que pendant que ces dirigeants planifient des augmentations salariales démesurées - estimées à quelque 43 M$ - des milliers de postes sont supprimés dans le cadre d’un plan de redressement de l’entreprise. Depuis février 2015, Bombardier a annoncé l’abolition de plus de 17 000 emplois d’ici 2018, dont environ 4000 au Québec.
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