Rappelons qu’au sein de cette entreprise, les employé-es peuvent bénéficier des conditions contenues dans les conventions collectives de la construction durant l’été et perdre leurs avantages l’hiver venu, notamment lorsqu’ils travaillent au déneigement. Ces travailleurs et travailleuses à deux statuts seront désormais mieux protégés grâce à l’entente de principe qu’ils viennent d’adopter pour une durée de deux ans.
Des gains notoires
Ceux-ci acquièrent notamment la possibilité, en fonction de leur ancienneté, de choisir en priorité le site sur lequel ils veulent travailler. Les années d’ancienneté accumulées leur permettent aussi d’augmenter leur paye de vacances. Ainsi, les personnes qui cumulent entre un et trois ans d’ancienneté obtiennent 4 % de leur salaire. Celles qui ont entre 3 et 8 ans obtiennent 6 %, entre 8 et 18 ans, 8 %, et les employé-es de 18 ans et plus obtiennent 10 % de leur salaire.
Les travailleuses et les travailleurs de PNR sont de plus allés chercher des augmentations de leur taux horaire de quelque 4 % sur deux ans ainsi qu’une contribution de l’employeur aux avantages sociaux MEDIC construction et au fonds de pension de la Commission de la construction du Québec (CCQ). Au nombre des gains des travailleuses et des travailleurs de PNR, notons également une prime d’assiduité de 500 $ en fin de saison ainsi que des vêtements de travail pour les employé-es sur le déneigement.
Heures garanties - un gain majeur
Les travailleuses et les travailleurs de PNR ont par ailleurs réalisé des gains importants concernant le paiement des heures garanties. Ainsi, un travailleur qui accomplit 30 heures et moins lorsqu’il porte son chapeau de travailleur de la construction sera payé en intégralité pour l’ensemble des heures hebdomadaires garanties de déneigement (soit l’équivalent de 30 ou 35 heures) qu’il effectue hors construction.
« Quelle que soit leur allégeance syndicale lorsqu’ils œuvrent comme travailleur de la construction, les employé-es de PNR peuvent compter sur le STTNA-CSN pour prendre soin de leurs droits complémentaires. L’entente qui vient d’être signée en est une très bonne illustration », conclut Pierre Brassard.
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