Le SCFP condamne ces actes haineux et tous ceux qui font la promotion de la violence et du racisme. Le 26 mai 2020, George Floyd, un homme noir non-armé, a été tué par la police de Minneapolis. Il s’agit d’un autre exemple criant de racisme systémique et de brutalité policière. Le même jour, une vidéo diffusée montrait une femme blanche étalant son racisme envers les Noirs et faisant valoir son « pouvoir et son privilège de blanche » à l’endroit d’un homme noir innocent dans Central Park à New York.
La répression violente envers la communauté noire et ses alliés qui demandaient justice en brandissant des affiches arborant des slogans comme « Les vies noires comptent », « Justice pour George Floyd » et « Justice pour Breonna Taylor » est impossible à comprendre, quoique peu surprenante.
Le SCFP a récemment souligné que les travailleurs marginalisés sont plus à risque de subir la violence et le harcèlement au travail. De plus, la recherche démontre que la violence et le harcèlement sont en hausse en période de crise. Depuis le début de la crise de la COVID-19, les attaques racistes et violentes envers la communauté asiatique sont d’ailleurs en hausse. Les personnes noires, racisées et autochtones qui sont déjà à risque de faire l’objet d’une surveillance accrue, courent maintenant un risque encore plus grand alors que les gouvernements augmentent les opérations policières, que les groupes haineux incitent à la violence et que les micro-agressions et le profilage racial s’intensifient.
Nous ne devons pas rester muets, mais dénoncer la brutalité policière, le suprémacisme blanc et toutes les formes de violence raciale au travail, comme dans la société. Le SCFP poursuivra ses efforts afin que la diversité et l’inclusion prévalent et continuera de combattre le racisme et la haine sous toutes leurs formes.
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