« Depuis qu’ils se sont syndiqués, l’Employeur a effectué plusieurs changements organisationnels et des restructurations dans le but d’enlever du travail confié à l’équipe de TVA Interactif », a dénoncé Denis Bolduc, président du SCFP au Québec.
Cette stratégie de TVA a fait diminuer considérablement le volume de travail ainsi que le personnel requis chez TVA Interactif. Syndiqués depuis 2012, le nombre d’employés total était de 39 en janvier 2013 et leur taux d’occupation moyenne était de 97 %. En décembre 2017, le groupe est maintenant réduit à 14 employés et leur taux d’occupation est à 46 %. Leurs tâches ont été dirigées progressivement vers des sous-traitants ou vers une autre entité chez Québecor où les employés ne sont pas syndiqués.
« Malgré toutes les belles allocutions de TVA disant que le numérique est incontournable, que TVA doit être plus présent sur le web, force est de constater que cela se fait au détriment des employés de TVA Interactif », se désole Marc-André Hamelin, président du Syndicat des employé(e)s de TVA à Montréal (SCFP 687).
Le syndicat a créé un site web lewebnotretravail.ca où témoignent des artisans du web de TVA Interactif et le président du SCFP.
La partie syndicale a déjà déposé des griefs sur cet enjeu qu’elle qualifie de congédiements déguisés et de manœuvres antisyndicales qui visent à éliminer des emplois syndiqués dans le domaine du numérique. Elle compte aller en arbitrage pour faire rapatrier le travail qui revient de droit aux syndiqués de TVA Interactif.
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