Depuis plusieurs mois, l’équipe de la FTQ-Construction participe à de nombreux entretiens et ateliers, afin de faire valoir ses recommandations quant au PL 51, visant à moderniser la construction. Il est minuit moins une, et le ministre reste insensible aux droits fondamentaux des travailleurs et des travailleuses.
Les revendications sont pourtant simples :
– Améliorer les conditions de travail, notamment en permettant aux syndicats de griefer l’entièreté des conventions collectives ;
– Favoriser les emplois régionaux, en protégeant l’embauche des travailleurs et des travailleuses dans leur propre région ;
– Valoriser et financer la formation professionnelle initiale (les DEP), plutôt que de promouvoir la polyvalence des métiers.
« Le ministre du Travail fait la sourde oreille quand il est question des droits des travailleurs et des travailleuses. Il disait que son projet de loi était perfectible. Pourtant, il a rejeté toute proposition d’amendement de l’opposition et n’a tenu compte d’aucune recommandation soumise par la FTQ-Construction. Qu’en est-il de ses valeurs de paritarisme et de justice ? Il voit les patrons dans sa soupe et méprise les travailleurs et les travailleuses de l’industrie, sans qui les projets de la CAQ ne seraient pas possibles » affirme Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ-Construction.
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