Rappelons que les travailleurs dont il est question ont été mis à pied en janvier dernier. L’employeur invoquait une baisse du volume pour justifier les mises à pied. Cette décision constitue donc une violation des obligations légales de la direction de l’imprimerie à l’égard de ses travailleurs et travailleuses.
Les membres de la Section locale 555M du syndicat des Teamsters canadiens oeuvrant à l’imprimerie de Mirabel bénéficient d’une entente sur la sécurité d’emploi et c’est sur cette clause de la convention collective que l’arbitre Suzanne Moro a pris sa décision.
« Nos membres ont été informés [hier matin] de la bonne nouvelle, se réjouit Denis Fournier, permanent syndical de la Section locale 555M. Nous croyons que les autres travailleurs qui ont été mis à pied bénéficieront d’une décision similaire dans les prochaines semaines. »
En effet, les trente autres membres du syndicat des Teamsters mis à pied récemment par la direction de l’usine attendent une décision arbitrale qui ira sans doute dans la même direction.
« La confiance et le sentiment d’appartenance des travailleurs se bâtissent sur le respect qu’ils perçoivent de la part de leur employeur, souligne Denis Fournier. Ces mises à pied et le lockout antagonisent encore plus les relations entre les parties. »
« Pourtant, tout ce que nous voulons c’est de négocier afin non seulement d’assurer le bien-être des travailleurs, mais aussi la pérennité de l’usine. »