En 2011, on comptait au Québec 194 200 personnes qui travaillaient au salaire minimum. Une étude récente de l’Institut de la statistique du Québec démontre aussi qu’une hausse du salaire minimum a une répercussion positive sur les salaires se situant au-dessus du nouveau taux de salaire minimum et peut toucher jusqu’à 20 % de l’ensemble des personnes salariées au Québec.
C’est pourquoi le FDNS désire rappeler aux différents partis que la politique du salaire minimum demeure un instrument privilégié, non seulement pour protéger les travailleuses et travailleurs contre de trop faibles salaires, mais aussi pour stimuler l’accroissement des revenus d’une partie importante de la population qui se trouve au bas de l’échelle salariale.
Selon Mélanie Gauvin porte-parole du FDNS : « Une personne qui travaille 40 heures par semaine devrait avoir un revenu de travail équivalant au seuil de faible revenu de Statistique Canada avant impôts pour une personne seule. En 2012, le taux général du salaire minimum au Québec devrait donc atteindre 11,20 $ l’heure ». Le FDNS presse donc les partis politiques à se positionner sur cette question et à indiquer clairement quelles sont leurs intentions.
Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) est une coalition qui regroupe plus de 25 groupes populaires et syndicaux. Son principal objectif est l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnes non syndiquées. Le FDNS mène plusieurs actions contre la précarisation du travail et pour la hausse du salaire minimum.