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La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
On ne lâche rien mais on se prépare au pire... pour ne rien lâchermardi 30 janvier 2018 /
L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique [1] pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui- vive... sauf les trumpiens et les trumpiennes . En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes , largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise [2] ... sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui [3] ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations [4] , soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.
[1] Alexandre Shields,
Le réchauffement climatique est très rapide, prévient le GIEC, Le Devoir, 13/01/18
[2] Marc Bonhomme, Annexe 4 (Taxe carbone : le cas dit exemplaire de la Suède) de Électrification des transports : les conditions idéales du capitalisme vert à la québécoise, ESSF, 28/09/16
[3] Alexandre Shields, Le GIEC propose des pistes de solution controversées, Le Devoir, 8/04/14. Une chose est le scientifique diagnostic lucide du GIEC, une autre en est le technologiste et nucléaire remède capitaliste vert.
[4] Agence France-Presse, 15000 scientifiques lancent un cri d’alarme sur l’état de la planète , Le Devoir, 13/11/17. « Ces scientifiques pointent aussi l’augmentation de 35% de la population mondiale et une réduction de 29% du nombre de mammifères, de reptiles, d’amphibiens, d’oiseaux et de poissons. ...] Parmi les mesures recommandées, les auteurs de l’appel suggèrent la création d’un plus grand nombre de réserves naturelles [...]. Pour freiner la croissance démographique dans les pays en développement, ils préconisent une plus grande généralisation de la planification familiale et des programmes d’éducation des femmes.
Ces scientifiques plaident aussi pour des mesures encourageant un régime alimentaire plus à base de plantes et l’adoption à grande échelle des énergies renouvelables
» Encore une fois, la lucidité du diagnostic et l’amère solution démographique sous une épaisse couche de sucre « progressiste ».
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