« Nous lançons aujourd’hui une large campagne d’appuis pour laquelle nous sollicitons le soutien des individus comme des organisations », a lancé Marie-Andrée Gauthier, co-porte-parole de la CQMMF et coordonnatrice générale du Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec. L’organisme a également annoncé le prolongement de ses activités – à travers des webinaires, un calendrier d’actions féministes et la diffusion d’outils d’éducation populaire – jusqu’à l’automne 2021. « Ces actions ont pour objectif de poursuivre nos luttes pour défendre les droits à la vie, à la dignité et à l’épanouissement des femmes et des peuples », a expliqué Francine Rivest, co-porte-parole de la CQMMF et coordonnatrice de la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière.
Si la pandémie a forcé la CQMMF à revoir ses activités, les co-porte-paroles ont tenu à souligner qu’elle a également forcé de nombreuses Québécoises à quitter leur emploi ou à concilier famille et télétravail, souvent au prix de sacrifices économiques importants. D’autres se sont retrouvées aux premières lignes dans les services essentiels, risquant leur santé pour des salaires qui permettent à peine de couvrir les besoins de base. « La CQMMF rappelle que les emplois à bas salaire sont occupés majoritairement par des femmes et qu’il est urgent de rehausser le salaire minimum à 15$ l’heure. La première vague de COVID-19 nous a permis collectivement de reconnaître la valeur du travail des personnes qui travaillent au bas de l’échelle. Il est absurde de s’entêter à refuser de leur offrir un salaire qui permet de sortir de la pauvreté ! », a déclaré Virginie Larivière, co-porte-parole de la CQMMF et organisatrice politique au Collectif pour un Québec sans pauvreté.
« Alors que la précarité économique des femmes au Québec atteint des niveaux inquiétants, la pandémie met en lumière la pertinence de nos revendications en matière de lutte à la pauvreté mais aussi de justice climatique, de lutte aux violences faites aux femmes et de lutte contre toutes les formes de racisme et de colonialisme, a conclu Viviane Michel, co-porte-parole de la CQMMF et présidente de Femmes autochtones du Québec. Face aux injustices de plus en plus criantes que nous côtoyons chaque jour, plus que jamais il est impératif de passer à l’action ».
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