Autre élément important de cette stratégie qu’il faut saluer, Québec annonce qu’il compte investir 1 milliard 300 millions sur 5 ans dans les différents programmes de développement de la main-d’œuvre. « Pour la FTQ, il faudra que cet important montant soit investi dans les programmes et non qu’il se perde dans les dédales administratifs des institutions. Tout cet argent doit servir à former de la main-d’œuvre et non à entretenir une bureaucratie. Par ailleurs, la FTQ fait siens les objectifs du plan à savoir que davantage de personnes occupent un emploi de qualité et qu’un environnement favorable à l’obtention des compétences requises soit créé », ajoute le président.
Le fait que l’on permette aux cégeps et commissions scolaires d’adapter leurs programmes selon les besoins en main-d’œuvre - et non seulement sur le nombre d’élèves inscrits - et d’ouvrir aux futurs travailleurs et travailleuses des stages rémunérés en entreprise est de bon augure. « Il faut être capable d’adapter les formations là où il y a une rareté de main-d’œuvre. Cette souplesse ne peut être que bénéfique pour les futurs travailleurs et travailleuses. Cette stratégie doit aussi permettre à la main-d’œuvre actuellement en emploi d’acquérir les compétences des emplois de demain », mentionne Daniel Boyer.
« Bien que la stratégie contienne plusieurs éléments positifs, la FTQ note qu’il n’y a pas beaucoup d’argent consacré à l’adaptation des milieux de travail et à l’organisation du travail permettant une meilleure conciliation travail-vie personnelle. Le gouvernement doit en être conscient et réagir en conséquence », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Un message, un commentaire ?