« Le changement de statut doit permettre à La Presse, dont la contribution à la vie démocratique du Québec est essentielle en ce qu’elle permet à une multitude d’idées de s’exprimer, de rester en vie. C’est pourquoi nous demandons aux parlementaires d’agir avec diligence et de permettre ce changement de statut. Le Québec n’a pas les moyens de perdre une de ses sources d’informations », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La FTQ et le SEPB-Québec sont satisfaits des engagements pris par la direction de La Presse en ce qui a trait au sort des travailleurs et travailleuses. La direction s’engage, en effet, à transférer la convention collective telle quelle chez le nouvel employeur, et s’engage à ce qu’il n’y ait aucune mise à pied. Le SEPB-Québec représente 120 artisans œuvrant en vente et en production publicitaire.
« Le temps est venu d’agir et d’assurer la pérennité de La Presse. Le SEPB-Québec reconnait que l’industrie des médias a beaucoup évolué et que les revenus publicitaires ne sont plus au rendez-vous en raison de la pression exercée par les géants du Web qui drainent ces mêmes revenus publicitaires sans pour autant contribuer aux coûts de la production. Le statu quo n’est plus possible, il faut agir rapidement pour que La Presse puisse diversifier ses sources de revenus, les parlementaires en ont le pouvoir », concluent la directrice exécutive du SEPB-Québec, Kateri Lefebvre, et le président du syndicat de la publicité, Philippe St-Jean.
Consultez le mémoire de la FTQ et du SEPB-Québec à https://ftq.qc.ca/memoires
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