Cette toute première clinique de proximité au Québec, dont l’organisation et la dispensation des soins et des services sont effectuées par des professionnelles en soins et de la santé, incarne l’esprit des nouveaux modèles de soins et de services de santé mis de l’avant par la Fédération depuis plus de quatre ans. « L’expérience de la clinique de proximité de la Coopérative SABSA met en lumière l’énorme contribution que peuvent apporter les infirmières, pour faciliter l’accès des patient-e-s à la première ligne, lorsqu’on leur laisse suffisamment d’autonomie pour le faire », a soutenu Régine Laurent, présidente de la FIQ. « Le soutien financier de Desjardins démontre qu’il y a un réel intérêt du public pour ce type de modèles et que plusieurs croient fermement qu’il s’agit d’un projet porteur pour l’avenir de l’organisation des soins au Québec », a-t-elle renchéri.
Pour monsieur Patrick Delisle, vice-président régional, Développement des affaires, Groupes publics et parapublics de Desjardins Assurances, « ce soutien financier au projet de la coopérative SABSA confirme le statut de Desjardins Assurances à titre de leader en gestion optimale de la santé et démontre, une fois de plus, son implication au sein de la communauté et son avant-gardisme dans les enjeux entourant la santé ».
« Cette aide financière nous permettra de payer plus d’heures de soins infirmiers et, ainsi, d’offrir aux patient-e-s davantage de services. Il s’agit d’une excellente nouvelle, car depuis l’ouverture de la clinique, nous constatons que les besoins d’accès à la première ligne sont très importants. En tant que professionnelles en soins, nous sommes en mesure d’y répondre dans une très grande proportion, mais nous devons avoir les moyens pour le faire », a fait valoir Isabelle Têtue, co-fondatrice et infirmière praticienne spécialisée (IPS) à la Coopérative SABSA.
La FIQ participe à un projet de recherche-action, avec la Coopérative SABSA, la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval, qui vise notamment à évaluer l’apport de ce type de modèles de soins et de services de santé de première ligne au réseau de la santé du Québec.