« Si nous voulons que les jeunes s’intéressent à la politique, si nous voulons vraiment inverser la tendance sur le taux de participation des jeunes, il faut s’intéresser aussi à leurs préoccupations comme citoyen. C’est notre but, comme représentants étudiants, de porter les intérêts des jeunes aux partis politiques en présence », mentionnent d’entrée de jeu les présidentes de la FECQ et de la FEUQ, Éliane Laberge et Martine Desjardins.
Les fédérations étudiantes ont émis plus d’une quarantaine de propositions aux partis politiques en lice pour former le prochain gouvernement, allant du gel des frais de scolarité au mode de scrutin, en passant par les redevances minières, le financement de la recherche et les crédits fiscaux aux entreprises. Ces revendications sont regroupées au sein de cinq grands thèmes : l’éducation, les finances publiques, l’économie, l’environnement et l’implication démocratique. Chaque thème est abordé tant sur la perspective jeune que dans une vision d’équité entre les générations et les origines sociales de chacun.
« On oublie souvent que les étudiants sont des Québécois à part entière et qu’ils ont des préoccupations autres que leurs études. Ils sont des travailleurs, nombreux sont des parents préoccupés par l’avenir de leurs propres enfants. Les partis politiques doivent les écouter et mettre en place des mesures afin de favoriser leur épanouissement qui rejaillira nécessairement sur l’ensemble de la société québécoise. Il faut miser sur la jeunesse, car c’est elle qui fera la différence dans un avenir proche », insiste Mme Desjardins.
Elles leur enverront aussi une série de questions aux partis politiques sur les thèmes de la plateforme qu’elles publieront dans leur journal, La Voix étudiante, afin d’informer au mieux les jeunes sur les enjeux les concernant. Ce journal sera distribué sur l’ensemble des campus des fédérations ainsi que sur le site de campagne : www.votons.net.
« C’est une démarche que nous faisons à chaque élection, provinciale ou fédérale, pour que les étudiants puissent faire un choix éclairé qui reflète leurs opinions lorsqu’ils se présenteront aux urnes. Il faut absolument faire tout notre possible comme société afin d’intéresser les jeunes à la chose publique. Si les partis politiques répondent à leurs questions et à leurs aspirations, les jeunes vont s’intéresser aux partis politiques et au processus électoral. C’est le pari que nous faisons », poursuit Mme Laberge.
Calendrier des événements
C’est dans cette optique que la FECQ et la FEUQ organiseront diverses activités au cours des élections afin de motiver la jeunesse à prendre part au processus démocratique qui a cours présentement. Que ce soit par différentes activités festives, par une manifestation familiale ou bien par du porte-à-porte, les fédérations étudiantes comptent bien raviver la flamme de la jeunesse pour les élections. Cette flamme sera particulièrement forte lors d’une grande soirée du type Rock the vote, qui se tiendra le 25 août à Montréal.
« Nous voulons brasser la cage aussi bien que les idées. La jeunesse québécoise jouera un rôle déterminant dans ces élections et les partis qui ne tiendront pas compte de leurs intérêts s’en mordront les doigts », concluent les présidentes des fédérations.
Vous pouvez consulter la plateforme de revendications de la FECQ et de la FEUQ sur leur site internet de campagne électorale à l’adresse www.votons.net .