« C’était en un temps où nous étions pleines d’espoir. Nous étions des centaines à marcher, des milliers à revendiquer. Nous avons marqué des points importants pour les femmes désavantagées, immigrantes, exclues. Nous avons brandi des roses et aussi nos poings. Et en 2000, nous avons remis ça avec nos soeurs du monde entier ! Aujourd’hui, nous savons plus que jamais que le combat féministe doit continuer. Ensemble. » rappelle Françoise David.
En effet, la conjoncture politique aidant, plusieurs revendications déposées avaient trouvé écho auprès du gouvernement du Québec. La Marche du pain et des roses, à la fois pacifique, politique et sociale fût la prémisse pour l’organisation de la première Marche mondiale des femmes de l’an 2000. Depuis, la Marche mondiale des femmes se déroule en plein d’endroits sur la planète, tous les cinq ans.
Plus ça change, plus c’est pareil
En 1995, les femmes ont marché pour demander, notamment, la hausse du salaire minimum. 25 ans plus tard, la CQMMF revendique que le gouvernement augmente le salaire minimum à 15$ l’heure, de façon à ce qu’une personne qui travaille à temps plein toute l’année sorte de la pauvreté.
« La pandémie a révélé à quel point les travailleuses et travailleurs au bas de l’échelle jouent un rôle primordial dans la société, que ce soit dans les « services essentiels » ou le secteur de la santé et des services sociaux. Il est inadmissible de ne pas améliorer les conditions de travail et le salaire de ces emplois, occupés majoritairement par des femmes. Ça fait 25 ans que le mouvement des femmes revendique un salaire minimum qui permette de sortir de la pauvreté, il est plus que temps que ça se concrétise ! » s’exclame Virginie Larivière, co-porte-parole de la CQMMF.
25e anniversaire de la Marche du pain et des roses
Depuis l’an 2000, la Marche mondiale des femmes (MMF) est devenue un mouvement incontournable et irréversible. Tous les cinq ans, des actions sont organisées à travers la planète, afin de lutter contre la pauvreté et les violences envers les femmes. Sur leurs traces, nous « Résistons pour vivre et marchons pour transformer » tel que l’énonce le thème de la Marche mondiale des femmes de cette année.
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