« Nous constatons et soulignons la volonté unanime de l’Assemblée nationale pour la prise en compte des impacts globaux en termes d’émissions de GES et surtout d’assumer et faire respecter les compétences et l’autorité du Québec en environnement. L’AQLPA appuie fortement le ministre de l’environnement David Heurtel, pour mettre en oeuvre cette approche responsable et cohérente. Nous prenons bonne note du travail constant et efficace du critique en environnement, Sylvain Gaudreault » déclare André Bélisle, président de l’AQLPA.
« C’est une très bonne nouvelle que tous les partis déclarent que le Québec doit s’impliquer sérieusement dans l’évaluation du projet de pipeline Énergie Est et étudier les impacts de l’expansion de la production de pétrole des sables bitumineux qui y sont liés. Puisque le fédéral abandonne la protection de l’environnement, il est essentiel que le Québec se tienne debout face aux pétrolières et s’assure de développer une économie verte » ajoute Patrick Bonin, responsable campagne Climat-Énergie chez Greenpeace.
Pour Christian Simard, directeur général chez Nature Québec, « cette motion unanime de l’Assemblée nationale vient jeter une bouffée d’air frais dans le dossier du pipeline de TransCanada et du port de Cacouna. La compagnie a tout fait pour enfoncer son projet dans la gorge des Québécois en le présentant comme un fait accompli, se permettant même de commencer les travaux. Il faut maintenant que le gouvernement Couillard traduise d’urgence cette motion en gestes concrets et assume pleinement son pouvoir d’examen et de décision ».