Une première rencontre de négociation depuis le 22 octobre dernier avait lieu aujourd’hui. Une deuxième rencontre est prévue demain.
État actuel à la table de négociation
Le comité de négociation de la FIPEQ-CSQ se dit très inquiet de l’attitude rigide du MFA actuellement à la table. Une position ferme est maintenue par le ministère sur son offre monétaire initiale de majorer à 0,5 % le paiement des vacances en 2014 et en 2015. Précisons que ces vacances ne sont actuellement payées qu’à 70 %. Demain, la question de la reconnaissance des 50 heures sera abordée.
La FIPEQ-CSQ se dit aussi déçue que la ministre de la Famille n’ait pas profité des dix jours d’interruption des négociations pour s’approprier réellement les solutions concrètes déposées par la Fédération le 22 octobre dernier, et ainsi démontrer une volonté claire de négocier efficacement. La FIPEQ-CSQ espérait de plus que la ministre de la Famille fournisse des mandats clairs à son porte-parole afin de régler de manière satisfaisante la partie monétaire.
La FIPEQ-CSQ à l’assemblée nationale
Afin de souligner cette journée de négociation et pour rappeler leur volonté de régler, des représentantes de la FIPEQ-CSQ étaient présentes ce matin à l’Assemblée nationale. Elles ont d’ailleurs eu le privilège de s’entretenir avec le député de Terrebonne et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Famille, Mathieu Traversy, afin de le sensibiliser à la réalité terrain d’une RSG et pour l’informer de l’état actuel des négociations.
« Nous remercions M. Traversy de nous avoir accueilli et d’avoir été généreux de son temps. Nous avons particulièrement apprécié l’écoute active dont il a fait preuve lors de notre entretien », mentionne Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.
M. Traversy a réitéré l’importance d’en arriver rapidement à une entente : « Je m’interroge sur la volonté réelle de ce gouvernement à négocier. La ministre de la Famille ne fait pas preuve d’ouverture dans ce dossier et ça m’inquiète. Les intervenantes en petite enfance s’occupent tous les jours de milliers d’enfants, la ministre doit montrer sa bonne foi, et ce dans l’intérêt des familles du Québec ».
La FIPEQ-CSQ sera de nouveau à la table de négociation demain et recevra les réponses du ministère de la Famille quant à la demande prioritaire de la reconnaissance des heures véritablement travaillées, soit 50 par semaine.