En mai 2021, les prix à la consommation au Canada ont augmenté de 3,6% par rapport à mai 2020. Il s’agit là de la plus forte accélération depuis mai 2011. Cette poussée inflationniste s’explique par la hausse des prix, au cours des douze derniers mois, de certains produits de consommation (panier d’alimentation, essence, meubles), du logement, des véhicules automobiles, des maisons et des matériaux de construction.
Il faut s’intéresser à cette donnée qui est publiée sur une base mensuelle par Statistique Canada. Pourquoi ? Parce que quiconque a une augmentation de salaire annuelle inférieure au taux de l’inflation se retrouve avec un pouvoir d’achat diminué. D’où l’importance de prévoir et d’exiger, dans les contrats de travail, une clause de pleine protection du pouvoir d’achat.
Durant les années 1970, les salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic disposaient d’une telle clause d’indexation automatique dans les conventions collectives. Mais cette disposition a été attaquée frontalement par l’État patron. Elle est même disparue des conventions collectives négociées (ou imposées) par la suite. Entre nous, les montant forfaitaires non inclus dans les échelles salariales ne peut constituer en aucun cas un palliatif adéquat à l’inflation.
Mais qu’offre donc à ce sujet le gouvernement Legault à ses 550 000 salariéEs syndiquéEs en ce moment ? Un forfaitaire ou une véritable clause d’indexation ?
Yvan Perrier
20 juin 2021
7h
yvan_perrier@hotmail.com
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1801965/inflation-ipc-mai-2021-augmentation?fbclid=IwAR2jvnQ1XZfI-4CViTMYOoa54bvHiDUg3n704OmjZ6B_opUKqsXNID5gPUM . Consulté le 19 juin 2021.
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