« Les taxis respectent la loi qui les oblige à débourser des sommes importantes pour avoir leur permis. Ils sont aussi soumis à des inspections sévères et doivent payer des assurances pour le transport de passagers. Or, Uber ne rencontre aucune des obligations auxquelles sont soumis les travailleurs et travailleuses du taxi », a tenu à préciser le député de Mercier.
« Permettre à Uber de ruiner une industrie locale qui cherche à s’améliorer pour offrir des conditions dignes aux travailleurs et aux petits entrepreneurs, ce n’est pas encourager l’entrepreneuriat, c’est une concurrence déloyale. Permettre à une multinationale d’opérer illégalement dans une industrie qui a été réglementée, c’est un recul au temps du capitalisme sauvage. Le gouvernent doit agir avec fermeté et diligence pour mettre fin à cette concurrence illégale avant que des tas de gens soient ruinés », s’est inquiété le député solidaire.
Amir Khadir juge que les transporteurs illégaux affiliés à Uber doivent se conformer à la loi actuelle et s’acquitter des obligations qui incombent aux entreprises de service de taxi s’ils veulent opérer comme véhicule de transport avec chauffeur. Il en va de la qualité du service et de la sécurité des passagers. Il appelle aussi le gouvernement à agir rapidement pour des réformes dont l’industrie a grandement besoin pour faire du taxi un ingrédient important du cocktail des divers moyens de transport collectif dans les zones urbaines et semi-urbaines.