Le PDG de la SRC témoignait aujourd’hui devant un comité parlementaire pour expliquer les dernières coupes budgétaires.
« La majorité des députés sur ce comité sont des conservateurs. Au lieu de défendre le diffuseur public et d’affirmer haut et fort qu’il fallait tout faire pour continuer à respecter les priorités de la SRC, il fait le contraire. Voilà une belle occasion manquée. Le manque de leadership du PDG de Radio-Canada frôle le grotesque et on se demande s’il croit en l’institution qu’il dirige » ont déclaré conjointement Isabelle Doyon, présidente du SCFP-675 et Benoît Celestino STARF, les deux sections locales affiliées au SCFP.
Selon M. Lacroix la programmation en région sera inévitablement touchée et sera remplacée dans certains cas par des émissions nationales.
« La programmation en région était une priorité du plan 2010-2015. Nous avions déjà dénoncé les abolitions massives de postes dans notre unité d’accréditation en région. C’est inacceptable pour les auditeurs de Radio-Canada de perdre la saveur locale de leur émissions. La défense de la programmation locale est pour nous une priorité » d’expliquer Isabelle Doyon.
« C’est scandaleux d’entretenir un climat de peur de la sorte. Les travailleurs et travailleuses de Radio-Canada sont déjà sous pression depuis les dernières annonces. Les gens sont surchargés de travail et ils devront vivre avec une épée de Damoclès au dessus de leur tête pendant combien de mois encore » de s’insurger Benoit Celestino.