« La vague de démissions d’élus municipaux qui secoue le Québec témoigne d’un malaise profond dans le secteur municipal. Les élus vivent toutes sortes de difficultés et de la détresse ; eh bien, c’est exactement la même chose pour les employés municipaux. La violence verbale voire physique, les cols blancs en subissent au quotidien, tout au long de leur carrière. Alors, on ne démordra pas d’obtenir une équité de traitement par rapport aux cols bleus et aux élus municipaux », d’expliquer Karine Laprise, présidente des SREM SCFP 306.
« C’est aussi un enjeu de qualité des services aux citoyens. En nous accordant des conditions de travail équitables, Longueuil va réduire ses problèmes de recrutement et de rétention », d’ajouter Karine Laprise.
Rappelons que le 6 novembre dernier, les cols blancs de Longueuil ont voté à 92 % pour le recours à des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Ils sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2021.
Les SREM SCFP 306 représentent plus de 2 000 membres exerçant plus de 350 fonctions différentes dans les cinq Villes de l’agglomération de Longueuil : Boucherville, Brossard, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert. Ils veillent à l’application d’une douzaine de conventions collectives pour leurs membres employés de bureau, techniciens, professionnels, brigadiers scolaires et employés de piscine.
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