« On aurait jamais dû en arriver là. Le gouvernement Couillard a déposé des demandes patronales inacceptables. C’est irresponsable ! Visiblement, le gouvernement n’a que mépris pour le travail difficile des femmes et des hommes qui portent à bout de bras l’éducation de nos enfants. Nous serons aux côtés des enseignantes et enseignants tout comme des infirmières et fonctionnaires tout au long de l’automne, " affirme Françoise David.
Pour Québec solidaire, les demandes patronales du gouvernement aux enseignantes et aux enseignants vont avoir des conséquences directes sur la réussite des élèves. L’augmentation de la semaine de travail à l’école à 40 heures par semaine, la baisse effective du salaire jusqu’en 2019 et l’augmentation du nombre d’élèves par classe avec moins de soutien aux enseignantes et enseignants, mettent en danger le rattrapage du Québec en matière de lutte au décrochage scolaire.
Un sondage de la Fondation Chagnon révèle que 84% des Québécois croient que la réussite scolaire de nos enfants devrait être une priorité pour les décideurs publics. Pour Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire, le silence de l’opposition sur le mouvement enseignants relève de « l’incohérence ».
« Comment M. Péladeau et M. Legault peuvent-ils prétendre soutenir l’école publique sans soutenir ceux et celles qui éduquent nos enfants ? Les premières victimes de l’érosion des conditions de travail de nos professeurs ce sont les élèves d’aujourd’hui et de demain. Ce gouvernement abandonne l’école publique, il est temps de faire front commun pour la sauver , comme le demandent les Québécoises et les Québécois » déclare M. Fontecilla.
Plus de 34 000 enseignantes et enseignants sont en grève aujourd’hui à travers le Québec dans le cadre des négociations du secteur public.