« Je suis très satisfait que Loto-Québec n’ait pas poursuivi dans la voie de la privatisation de l’exploitation de ses kiosques de vente dans les centres commerciaux. Les organismes à but non lucratif (OBNL) ont prouvé être des gestionnaires compétents, efficaces et, surtout, dignes de confiance. Ce modèle en vigueur depuis les années 1970 a en effet fait ses preuves. Un virage à 360 degrés en faveur du privé aurait été inacceptable », estime Amir Khadir.
En tant que société d’État, Loto-Québec a le devoir moral d’accorder l’exclusivité de la gestion des kiosques à des OBNL puisque ceux-ci ont une mission sociale et offrent des services à la population.
« Nous saluons le fait que des organismes, à travers le Québec, pourront continuer à compter sur ces revenus et à en faire bénéficier les collectivités, souvent plus vulnérables, plutôt que de permettre à des particuliers d’empocher des profits. Un tel désengagement, cautionné par le gouvernement libéral, aurait été inadmissible », ajoute le député.