« Il aura fallu 6 mois et un grand total de 66 000 déclarations de refus contre les gaz de schiste pour que le RVHQ puisse enfin rencontrer le ministre Heurtel, mais c’est fait ! J’espère que ça ne s’arrêtera pas là et que le ministre finira réellement par prendre en compte les préoccupations de la population plutôt que celles de l’industrie », a indiqué Mme Massé à l’issue de la réunion avec le Regroupement et le ministre de l’Environnement.
En présence d’une vingtaine de membres du RVHQ, Manon Massé déposait plus tôt ce matin les déclarations de 28 500 propriétaires qui refusent de voir des compagnies gazières et pétrolières forer sur leur terrain. Ces documents s’ajoutent aux 37 000 autres déposés par Martine Ouellet en 2012.
« Le ministre doit reconnaître que l’accessibilité sociale n’est vraiment pas au rendez-vous. Ce n’est pas une Étude environnementale stratégique ou un BAPE qui y changera quelque chose. Suffisamment de pots ont été cassés au Québec depuis le début de l’aventure des gaz de schistes. Un moratoire complet sur toute forme de fracturation hydraulique, partout au Québec, pour la recherche de gaz et de pétrole de schiste s’impose », a conclu Mme Massé.