Cette situation critique, due à une absence de leadership provincial, a laissé la place à une intervention fédérale unilatérale plutôt qu’à un plan précis et complet établi avec l’ensemble des acteurs du secteur au Québec.
"Le décret annoncé par le ministre Guilbault n’est que le symptôme d’un problème plus large : l’inaction du gouvernement du Québec sur la question du caribou forestier. La nature a horreur du vide. Le fédéral prend la place abdiquée par Québec " a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. "Il est inadmissible que les travailleurs forestiers, qui sont au premier plan de cette industrie, soient encore une fois laissés de côté dans la prise de décisions cruciales qui auront un impact certain sur leurs emplois et leurs communautés."
Les travailleurs forestiers jouent un rôle essentiel dans la gestion et la préservation de nos forêts. Pourtant, ces travailleurs continuent d’être exclus des discussions qui les concernent directement, ce qui est non seulement injuste mais aussi inefficace.
Le gouvernement du Québec doit reprendre l’initiative dans ce dossier. Il faut trouver une solution québécoise à un problème québécois. Il est crucial que les décisions soient prises en tenant compte des réalités socio-économiques des communautés forestières, en plus des impératifs environnementaux.
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