« Les enseignantes et enseignants se demandent ce matin où s’en va le ministre. La tentation de réduire la durée de la formation vient ajouter à des années de dévaluation de notre profession, alors que la durée du baccalauréat avait justement été allongée pour permettre une meilleure formation », a réagi Mme Scalabrini.
La sortie publique du ministre surprend la FSE-CSQ, déjà en réflexion sur la question. « La FSE mène présentement des travaux sur les voies d’accès à la qualification autant pour les non légalement qualifiés que pour celles et ceux qui voudraient compléter un bac en enseignement. On aura prochainement des solutions concrètes à lui présenter qui auront été réfléchies en profondeur avec les enseignants », a poursuivi Brigitte Bilodeau, première vice-présidente de la FSE-CSQ et responsable des dossiers pédagogiques.
D’ailleurs, en vue de la préparation de son colloque pédagogique et professionnel de mai dernier, la FSE-CSQ a consulté ses membres quant à l’idée de transformer la quatrième année du baccalauréat en enseignement en année de résidence. La vaste majorité des personnes répondantes, soit 88,3 %, s’est exprimée en faveur. « C’est un point de départ pour notre travail d’analyse qui vise à maintenir la qualité et la valorisation de la formation, tout en facilitant l’accès à la profession. Nous invitons le ministre à se mettre en mode écoute des enseignants et à discuter avec nous », a conclu Mme Scalabrini.
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