« C’est une bonne nouvelle ! Cette confirmation de la volonté de mettre un terme à l’exploitation des hydrocarbures sur le territoire québécois était attendue. Nous sommes heureux de voir que le gouvernement a bien saisi à quel point l’acceptabilité sociale de ces projets n’était pas au rendez-vous. La fermeture de tous les puits existants est un geste environnemental concret, cohérent avec les orientations prises par le Québec à Glasgow », fait valoir la vice-présidente de la CSQ, Anne Dionne.
Pour la CSQ, des interrogations demeurent toutefois quant au programme d’indemnisation des titulaires de licences révoquées. Bien que le projet de loi du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonatan Julien, semble mettre des balises quant aux éventuelles compensations, la Centrale rappelle que les entreprises d’exploitation d’hydrocarbures ont largement bénéficié de différents avantages fiscaux depuis de nombreuses années.
« Nous analyserons les détails du programme et la hauteur des montants prévus en compensations, mais il est évident que nous nous questionnons. L’argent public ne devrait-il pas plutôt être investi directement dans la transition écologique ? », questionne madame Dionne.
Si ce projet de loi est évidemment bienvenu sur le plan environnemental et qu’il constitue une avancée significative, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire pour soutenir le développement d’une économie prospère et durable.
« La transition énergétique aura nécessairement de nombreux impacts sur l’économie et sur les emplois. En ce sens, c’est donc évidemment un sujet de préoccupation pour les organisations syndicales, mais c’est aussi une préoccupation pour nos membres. Nous avons d’ailleurs plusieurs orientations, adoptées en Congrès, sur le sujet, de souligner la vice-présidente.
« Maintenant, la prochaine étape pour positionner le Québec comme leader des énergies vertes serait d’envoyer un signal clair à Ottawa à savoir que les projets de transport d’hydrocarbures ne sont pas les bienvenus sur le territoire du Québec. »
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