Le conflit porte principalement sur les aspects monétaires des conventions collectives. « Nous sommes bien conscients de la période d’inflation actuelle, alors que les pénuries de main-d’œuvre sont grandes. C’est important pour les membres d’avoir des salaires et des conditions de travail qui permettent de maintenir le pouvoir d’achat et d’attirer du personnel », explique le représentant syndical Michel Courcy.
Les conventions collectives des membres des sections locales 6586 (usine Contrecœur-Est), 8897 (usine Longueuil) et 8060 (bureaux) sont venues à échéance le 31 janvier dernier au soir et les membres s’étaient donné un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun dans des proportions allant entre 99,2 % et 100 %.
« Nous avons tenté d’arriver à un règlement avec un blitz de négociations au cours des dernières semaines, parfois jusqu’à tard en soirée, afin d’éviter le conflit. De toute évidence, la compagnie n’était pas prête à mettre ce qu’il fallait sur la table pour éviter un conflit », constate Michel Courcy.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
* Aucune entrevue ne sera accordée à la suite de ce communiqué.
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